Hôtel Goüin, 25 rue du Commerce, 37 000 TOURS (ref Wikipedia)

Ce musée à la remarquable façade Renaissance présente les collections de la Société Archéologique de Touraine : pièces allant de la préhistoire au XVIIe s, matériel de physique (XVIIIe s)

Ouvert tous les jours sauf le lundi : de 10h à 13h et de 14h à 18h

Fermé les 25 décembre et 1er janvier

Tarifs : Plein tarif : 4.50 € - Gratuit pour les moins de 12 ans

Tarif réduit (groupes à partir de 10 personnes, étudiants, enseignants, invalides, passeports touristiques) : 3 €

Forfait famille (sur la base de 2 adultes et 1 enfant) : 12 €

Tarif professionnel : 2.70 €

Pass scolaire (par classe) : 8 €

Tel 00 33 (0)2 47 66 22 32

Hôtel Goüin, 25 rue du Commerce, 37 000 TOURS (ref Wikipedia)

Ville celtique des Turones sur la Loire et le Cher, Tours est conquise au Ier s. par les Romains et devint Caesarodunum. Au IVe s., elle prend le nom de Civitas Turonorum, devenant vers 380-388 la métropole de la province de Lyonnaise troisième. Riche cité dotée de thermes, de temples, d’un des plus vastes amphithéâtres à l’époque, la cité commerce avec ses voisines via un réseau de voies. Au Bas-Empire, elle s’entoure d’une enceinte avec tours et poternes délimitant le castrum sur les ruines duquel on édifiera au Moyen Âge le Château de Tours. Il subsiste encore une portion de la muraille romaine, ainsi que deux tours. Saint Martin, cet ancien officier qui, à Amiens, partagea son manteau avec un pauvre et décida d’entrer en religion, est la figure emblématique de Tours. Talentueux prédicateur, ce modeste moine, qui fit de nombreux émules, crée le monastère de Marmoutier. Son rayonnement subsistant après sa mort, Tours devient un important centre de pèlerinage dès le Haut Moyen Âge, ainsi qu’une étape sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle.

A l’instigation de Théodoric le Grand, le roi franc Clovis rencontre Alaric II roi wisigoth sur une île au milieu de la Loire face à Amboise ; l’armistice conclu est rompu par Clovis qui, en 507, bat les troupes wisigothes à Vouillé. Dès le début de la période franque, le monastère Saint-Martin bénéficie de l’aide et des largesses des rois mérovingiens : Clovis lui-même attribue au saint sa victoire sur les Wisigoths. Au VIe s, Grégoire de Tours, religieux érudit d’origine gallo-romaine, auteur d’une célèbre Histoire des Francs, fait restaurer la cathédrale incendiée en 561et en 573, à l’instigation possible de Brunehaut et de son époux Sigebert roi d’Austrasie, devient évêque de la cité.

Le IXe s. voit croître la renommée de la ville : Alcuin, ancien prieur anglo-saxon, réputé pour son savoir, devient abbé de Saint-Martin de Tours ; les moines travaillant dans le scriptorium de l’abbaye copient avec soin les textes anciens, dotant le lieu d’une riche bibliothèque; pour la première fois, on utilise la ‘caroline’, petite écriture régulière dont le nom évoque Charlemagne.