http://www.cultures.toulouse.fr/documents/10180/10945/c5efee8cfe0e731d4de5fda82b00071e

SAINT-PIERRE-DES-CUISINES

L’église Saint-Pierre-des-Cuisines est une basilique funéraire d’une longueur de 30 mètres, édifiée au Ve s. au coeur d’une nécropole en bordure de Garonne. La crypte archéologique permet désormais d’en découvrir les soubassements du Vème siècle (des fragments de mosaïques qui lui ont appartenu sont également présentés), les remaniements du VIIe, puis du XIe siècle, avec des tombes du haut moyen âge.

Renseignements pratiques :

12 place Saint-Pierre à Toulouse

Ouvert : les lundis de février à fin juillet de 10 h à 13 h ; visite commentée à 11 h.

Du 30/7 au 31/8, de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h ; visite commentée à 16 h.

Droit d’entrée : 3 €. - Tarif réduit : 1,50 €. - Gratuité : voir sur place

Renseignements pratiques :

Musée Saint-Raymond - Musée des Antiques de Toulouse, Place Saint-Sernin

Tel : 0033(0)5 61 22 31 44 - fax : 0033(0)5 61 22 3125

Ouvert tous les jours : de 10h à 18h - Fermé le 1er janvier, 1 mai et 25 décembre

Individuel : 2,20 € (entrée du musée)

Groupe : 1,10 € (entrée du musée à partir de 20 personnes)

Réservation obligatoire auprès de la Direction des Affaires culturelles de la Ville de Toulouse tel : 00 33(0)5.62.26.89.52 ou 00 33 (0)5.62.26.89.53

Salle en sous-sol, Musée St-Raymond, Toulouse (photo : Mairie de Toulouse)

fr.wikipedia.org

Le Musée St-Raymond

Importante collection archéologique : près de 1000 pièces retracent le quotidien des Celtes et des Romains dans la région toulousaine. L’exposition permanente est répartie sur trois étages de façon thématique ; on admirera l’imposante collection (bustes, représentations des travaux d’Hercule, …) provenant de l’immense villa romaine de Chiragan (Ier – IVe s.) à Martres-Tolosane. Le musée possède quelques objets wisigoths : une maquette du Palais wisigoth (ou goth) est présentée au 2ème étage et deux fibules sont exposées au sous-sol. Après la visite du musée, il est possible de parcourir le Jardin des Antiques, ainsi que les divers sites qu’il gère : l’amphithéâtre romain de Toulouse-Purpan et la piscine des thermes d’Ancely, la basilique funéraire de St-Pierre-des-Cuisines, la basilique St-Sernin.

LE « TOMBEAU DE LA REINE PÉDAUQUE », couvercle de sarcophage provenant de

l’ancienne église de la Daurade, actuellement au Musée Saint-Raymond de Toulouse.

Cliché Mairie de Toulouse, Joachim Hocine.

Théodoric 1er, fils de Wallia, succède au trône de Toulouse. Il tentera plusieurs fois d'envahir Narbonne et Arles mais sera refoulé par Aetius. Forcés de signer la paix en 439, les Wisigoths s'unissent aux romains pour lutter contre Attila. Avec les autres fédérés, ils gagneront la bataille aux champs catalauniques en 451 mais y perdront leur roi Théodoric 1er. En 453, Thorismond devient le nouveau roi des Wisigoths mais sera de suite assassiné par son frère Théodoric II. En novembre 453, sous le règne de ce dernier, Toulouse est le centre politique de la Gaule méridionale. C’est la ville-capitale du royaume wisigoth où se mêlent pouvoirs civil et religieux. On y conserve les archives publiques du royaume, ainsi que des archives fiscales, permettant ainsi une existence indépendante de la présence du roi car le souverain, encore nomade, ne résidait pas toujours à Toulouse.

Protecteur des arts et des sciences, Théodoric II respecta la foi des évêques catholiques. Son épouse était la reine Austris dite "la reine Pédauque" fille du roi païen Marcellus. Atteinte de la lèpre, elle se convertit secrètement au christianisme dans l'espoir de guérir. Décédée dans son palais de Peyrolade elle sera inhumée dans l'église de la Daurade. Théodoric II meurt en 466, assassiné par son frère Euric.

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