La ville de Saintes sur les bords de la Charente, tire son nom d’un peuple celtique. Les Romains l’appelèrent Mediolanum Santonum et en firent la capitale de l’Aquitaine. A la fin du Ier siècle, la prospère cité antique comportait de nombreux bâtiments publics (vaste amphithéâtre, arc de Germanicus, thermes, aqueduc). Après le IIIe siècle, elle réduisit sa surface à un castrum de 16 ha protégé par des remparts, laissant à l’extérieur l’amphithéâtre.

A visiter :

L’amphitéâtre romain : édifié au début du 1er s de notre ère et long de 126 m sur 102, il pouvait accueillir de 12 à 15.000 spectateurs ; c’est un des mieux conservé de France.

L'Arc de Germanicus : édifié au tout début du Ie s, il marquait l’entrée de la ville romaine en avant du pont sur la Charente.

L'Eglise Saint-Pallais : érigée au-dessus du sanctuaire funéraire de Palladius, évêque de Saintes au VIe siècle. Elle a été remaniée plusieurs fois (époque romane, gothique, …). L’évêque Palladius, contemporain de Grégoire de Tours, est issu de la noblesse gallo-romaine et fut en relation avec le pape Grégoire le Grand ainsi qu’avec les rois wisigoths.

Il participa aux conciles de Paris (573) et de Mâcon (585) et sous son épiscopat, la cathédrale reçut du pape des reliques des saints Pierre et Paul.

Les Thermes de Saint-Saloine : une fois abandonnés, ces vestiges du troisième quart du Ier siècle ap. J.-C. servirent de nécropole à partir du IIIe s et un sanctuaire dédié à saint Saloine y fut édifié.

L'Eglise Saint Vivien : dédiée à l’évêque de Saintes, l’église est construite à l’emplacement de trois édifices chrétiens successifs, le premier étant une basilique élevée au VIe s autour du tombeau de Vivien dans une nécropole paléochrétienne. Le second, un prieuré occupé au XIIe par des chanoines réguliers, fut rasé à la fin du XVIe s. La chapelle érigée sur ces lieux en 1617 fut démolie au milieu du XIXe s et remplacée par une église néoclassique.