SAINT-LIZIER (ARIÈGE)
En 72 avant JC, Pompée fonde sur un promontoire Lugdunum Consoranum, futur Saint-Lizier qui, au IIe siècle après JC, devient cité romaine et connaît la prospérité, ainsi que Lugdunum Converanum (Saint-Bertrand de Comminges), autre ville importante de Novempopulanie. Des voies permettent la circulation des industries régionales : plomb, argent, fer, marbre, bois. Le christianisme, introduit au IVe siècle par Valérius, premier évêque de Saint-Lizier, pénètre les cités mais les villages montagnards conservent leur paganisme. Entre le Ve et le XIe s., la cité est en proie aux attaques des ‘Barbares’ venus du nord et ensuite des Maures originaires du sud. Au VIIe s, Glycerius, prélat d’origine portugaise, qui donnera son nom à Saint-Lizier, la protège des Wisigoths venus d’Espagne. En ces temps troublés, les populations délaissent la plaine pour se réfugier dans les hautes vallées, lançant ainsi la mise en culture en terrasse des versants. Après l’An Mil, une fois la sérénité retrouvée, la plaine se repeuple. Les vallées pyrénéennes deviennent des lieux de passage et le col de Salau sert de voie pour les pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle
SAINT-GIRONS (ARIÈGE)
La ville de Saint-Girons, ancien habitat gallo-romain, est à son origine un simple faubourg de Saint-Lizier, important évêché dès le haut moyen-âge. Le lieu fut érigé en mémoire de Gerontius, l’un des sept évangélisateurs de l’Aquitaine, mis à mort par les Wisigoths.
A la découverte de Saint-Girons et Saint-Lizier (ARIEGE)
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